FAQ

Questions fréquemment posées

Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquemments posées concernant les installations septiques.

Une installation septique est composée d’une première unité (une fosse septique) qui permet la décantation des eaux et d’un dispositif d’infiltration des eaux dans le sol (le champ d’épuration) lorsque le sol est suffisamment perméable (l’eau percole aisément) et que l’épaisseur de cet horizon de sol est suffisante. Lorsque ce n’est pas le cas, une unité de traitement de niveau secondaire avancé (par exemple les systèmes Bionest, biofiltre Ecoflo ou Enviro-Septic disponibles sur le marché) peut-être mise en place à la sortie de la fosse septique pour augmenter le niveau de traitement des eaux et les acheminer ensuite vers un champ de polissage (champ d’épuration à dimensions variables en fonction de la qualité des sols) ou vers un cours d’eau offrant une dilution suffisante. En dernier recours et moyennant certaines conditions, l’effluent d’une unité secondaire peut-être acheminé vers une unité tertiaire (par exemple une unité de désinfection) et ensuite vers un point de rejet qui donne sur un cours d’eau ou un fossé, sans dilution requise.
Ce ne sont pas toutes les municipalités ou tous les bâtiments sur le territoire d’une municipalité qui sont desservis par un réseau de collecte des eaux usées (un réseau d’égouts). Ces bâtiments, qui sont désignés comme étant des résidences isolées par le Règlement Q-2, r.22, doivent obligatoirement être reliés à une installation septique, pour traiter les eaux noires (cabinets) et les eaux grises (les eaux ménagères, douches, cuisine etc.). Le permis de construction d’une nouvelle ‘’résidence isolée’’ est d’ailleurs lié à l’étude de caractérisation du site et du terrain naturel (étude de sol) qui vérifie par le fait même la possibilité de construire une installation septique. Il est intéressant de savoir que la performance, ou la qualité des eaux traitées par une installation septique, excède celles des systèmes centralisés (étangs aérés ou autre système mécanisé à haut débit qui desservent les grandes agglomérations).
Le coût des systèmes varie grandement maintenant que les systèmes certifiés ont fait leur apparition sur le marché (unités de traitement secondaire et tertiaire). Si on prend par exemple une résidence de 3 chambres à coucher, le système conventionnel le moins dispendieux se construit pour près de 7 000 $ (moyennant de très bonnes conditions de terrain) et les dispositifs plus sophistiqués (de niveau tertiaire par exemple) peuvent aller jusqu’à 30 000$. Les couts d’une installation septique sont directement reliés aux conditions du milieu récepteur qui ne peuvent être modifiées par qui que ce soit. C’est pourquoi il devient extrêmement intéressant de réaliser l’étude des sols avant l’achat d’une propriété, cela permet de savoir à l’avance la configuration du système (l’emprise au sol, la hauteur) ainsi que les couts de construction et les frais d’entretien s’il y a lieu.
C’est une fosse septique suivie d’un élément épurateur (en tranchée ou élément épurateur modifié) ou d’un filtre à sable classique. Les conditions du sol et du milieu doivent être de bonnes qualités (en termes d’espace, de perméabilité et profondeur des horizons contraignants (eau souterraine, roc etc.) pour supporter un élément épurateur. Ces filières conventionnelles sont de bons systèmes, ils sont passifs, moins couteux et ne nécessitent que l’entretien du réservoir septique.
Les frais d’entretien des réservoirs septiques (vidange des réservoirs) s’appliquent à tous les dispositifs quels qu’ils soient. Des frais associés à l’entretien des systèmes certifiés (systèmes de traitement secondaires avancés ou tertiaires) s’appliquent obligatoirement car les propriétaires doivent être liés avec le fabricant par un contrat; ce contrat stipule qu’un entretien annuel minimal du système sera effectué.
Il n’y en a pas en matière d’émission de polluants. Tout dispositif construit avant le 12 aout 1981 (l’entrée en vigueur du Règlement) peut être utilisé seulement s’il ne constitue pas une source de nuisance, une source de contamination des eaux de surface ou des eaux servant à l’alimentation en eau potable. Toute intervention sur un tel dispositif effectuée après le 12 août 1981 fait cependant perdre ce droit acquis; le propriétaire doit alors rendre le dispositif de traitement des eaux usées conforme aux normes réglementaires.
Lorsque les eaux usées de la résidence constituent une source de nuisances, une source de contamination des eaux de surface ou des eaux servant à l’alimentation en eau potable. On doit aussi se conformer dans les situations suivantes : Lorsqu’on souhaite ajouter une chambre à coucher dans une résidence ou augmenter la capacité d’accueil d’un bâtiment Lorsqu’il faut rénover, modifier, reconstruire, déplacer ou agrandir une installation septique Lorsque l’installation septique est non-conforme à la version du Règlement en vigueur lors de sa construction.

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